Sites naturels et panoramas

LES CASCADES : situées à 1km au nord du bourg à proximité du plan d’eau d’Entraigues constituent un but de promenade.

Le ruisseau de Clamouze, qui se jette du haut de 18 mètres, forme la cascade d’Entraigues  encaissée dans un vallon et entourée par une végétation abondante de fougères et de hêtres.

La Cascade du Bois de Chaux est encaissée dans un vallon, située dans un paysage fermé bordé de hêtres. L’eau jaillit du ruisseau d’Entraigues en une chute large et courte interrompue dans sa course à de multiples endroits par la roche, peu régulière, d’une ancienne coulée de lave. La cascade semble ainsi formée de multiples chutes. La roche basaltique noire qui l’entoure, parsemée de mousse, rajoute au charme mystérieux de la cascade.

LE PLAN D’EAU D’ENTRAIGUES

Le site du plan d’eau d’Entraigues situé à 1,5 km du bourg permet d’accueillir les promeneurs et connait une forte fréquentation. En plus de la promenade au bord du lac, deux sentiers aménagés et balisés permettent d’accéder facilement à la cascade d’Entraigues (500m) et à la cascade du Bois de Chaux (300m).
La balade permet l’accès aux ruines du château d’Entraigues.

     

    LES RUINES DU CHATEAU ‘ENTRAIGUES (Demeures des anciens seigneurs d’Entraigues)
    Au confluent de la Clamouze et du Grosleix là où les cours d’eau s’unissent pour former la Rhue s’élevait le château seigneurial. Il existait déjà en 1260 et appartenait aux Morin de Courcelle du Breuil, Seigneurs d’Entraigues. Jeanne de Balsac d’Entraigues, épouse en 1532, Claude d’Urfé de la Bastie qui devient seigneur d’Entraigues; en 1563, son fils Claude d’Urfé lui succède, marié en 1565 avec Françoise de Sugny, il aura deux enfants, Thomas et Isabeau. Thomas d’Urfé, chevalier, Seigneur d’Entraigues, fut assassiné dans son château en 1585, par une bande de protestants; son corps, décapité, dont les assaillants emportèrent la tête en guise de trophée, fut retrouvé dans la rivière et récupéré par les gens du château.

    LES TOURBIERES
    La commune compte de nombreuses tourbières et zones humides sur son territoire. La plupart ont été préservées à ce jour et constituent un patrimoine faunistique et floristique unique en Europe et typique des tourbières d’altitude auvergnates. Les plus importantes font l’objet de mesures de protection classement NATURA
    2000 entre autres, au regard des espèces très rares qu’elles abritent, espèces relictes de l’époque glacière.

    Ces sites classés sont :
    Lac et tourbière de Chambedaze
    Tourbière de Redondel
    Tourbière de Sougeat la Souze
    Tourbière de la Morthe
    Lac et tourbière de l’Esclauze
    Lac de la Landie

     

    LES ESTIVES ET LES BURONS
    Situés en altitude, au milieu des pâturages d’estive, les burons sont de très beaux bâtiments agricoles destinés à permettre le travail des buronniers qui venaient y passer l’été pour garder les troupeaux et fabriquer la fourme de cantal. Traditionnellement, le buron et sa “montagne” (zone d’estive dépendant du buron, souvent plus de 100ha) appartiennent à une ferme du cantal qui vit l’été à la montagne et l’hiver dans le Cantal. Il existe encore un buron en activité à Égliseneuve, le buron du bois noir qui produit du cantal. 

    LES HÊTRAIES

    Espèce emblématique de nos montagnes, le hêtre représente l’essence la plus rependue en altitude. Elle se développe jusqu’à 1400 m d’altitude et façonne nos paysages.